La filière hélicoptère, comme l’ensemble du transport aérien, a intégré depuis longtemps le développement durable comme un objectif majeur de son activité.

En effet, des progrès considérables ont été accomplis notamment en terme de bruit, de consommation et de rejets.

Le bruit des hélicoptères a trois origines :

L’objectif des constructeurs est de réduire au maximum le bruit au niveau de ces parties.

Ainsi, les progrès technologiques, fruit d’une recherche permanente, ont permis de construire des hélicoptères plus performants, moins bruyants et moins énergivores.

Les avions et les hélicoptères construits de nos jours doivent satisfaire les normes de certification acoustique adoptées par le Conseil de l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale). Les hélicoptères proposés en 2020 ont un niveau de bruit inférieur de plus de 6 décibels à ces normes et atteindront rapidement les moins 10 décibels.

Concernant la consommation, celle-ci a diminué de 25 % en 30 ans et les rejets en 2020 sont, par rapport à 2005, inférieur de 50% pour le CO2 et 80% pour l’Oxyde d’azote.

Les exploitants eux, développent et adoptent des procédures et trajectoires pour diminuer l’empreinte sonore des hélicoptères. Pour cela, ils transportent les hélicoptères sur des remorques entre deux chantiers et limitent les heures de vol en approvisionnant les chantiers en carburant.